Cette note, issue du groupe de travail initié par François Demarcq a un double objectif : rappeler ce qu’est la biomasse, à quoi elle peut servir pour mettre en lumière les limites et les arbitrages nécessaires, et expliciter quelques messages simples pour une prise en compte raisonnée et partagée de la biomasse dans les politiques publiques. Alors que la révision de notre stratégie énergétique est un enjeu majeur pour atteindre la « neutralité carbone » en 2050, cette note propose de redonner une juste place à la thématique de la biomasse, une source d’énergie majeure et « multiusages » insuffisamment prise en compte dans les débats publics.

Le portail web CANARI (Climate Analysis for Agricultural Recommendations and Impacts) lancé en février 2022, met à disposition une centaine d'indicateurs agroclimatiques en France métropolitaine. Solagro s'est intéressé aux différents usages de la plateforme. Pour cela, Solagro a mené diverses enquêtes pour comprendre qui sont les utilisateurs, dans quels cadres ils mobilisent les résultats de l'application, quels sont les intérêts perçus et les éventuelles limites rencontrées.

Ce manuel rédigé par Solagro pour le Cedis aborde l'évolution de nos pratiques alimentaires et de nos modes de production alimentaire. Circuits courts, projets alimentaires territoriaux, festivals autour de l'alimenation... une multitude d’initiatives visant à repenser nos façons de produire, transformer, distribuer, ou consommer, se développent en faveur d’une amélioration de la durabilité de notre système alimentaire. Toutes ces actions, portées par des acteurs très variés, ne prennent pas la même voie mais partagent cependant un constat, qui constitue le point de départ de nombre d’entre elles : notre système alimentaire a des effets néfastes à la fois sur notre société et sur l’environnement.
Ce guide pratique du Cédis rédigé en partenariat avec Solagro, propose un état des lieux de notre système alimentaire et un aperçu de multiples initiatives en faveur d’une amélioration de la durabilité de notre système alimentaire.

Cette étude s'attache à dépasser la question « pour ou contre la viande ? » en articulant une analyse rétrospective et la formalisation d’un scénario tendanciel pour le secteur des viandes françaises (porcs, volailles, bovins) à l’horizon 2035. L’analyse s’appuie sur une triple perspective : sectorielle, en considérant les relations au sein et entre les chaîne de valeur du porc, de la volaille et de la viande bovine ; géographique, en embrassant les niveaux domestique, européen et mondial ; temporelle, considérant la trajectoire des viandes françaises comme spécifique à l’échelle européenne.

Si la question de la mobilisation énergétique de la biomasse demeure une question sensible, elle ne peut pour autant être ignorée : l’atteinte de la « neutralité carbone » en 2050 suppose en effet d’abandonner l’usage des énergies fossiles et de recourir uniquement à des sources d’énergies décarbonées. Afin d’éclairer le débat et de guider les arbitrages à réaliser en ce qui concerne la mobilisation de la biomasse, Solagro a réalisé une étude composée d'une publication et d'un jeu de fiches (14 fiches « Ressources » et 12 fiches « Filières de valorisation ») qui explorent les caractéristiques des filières permettant de valoriser les différentes ressources de biomasse au niveau national.

Le pouvoir de réchauffement global (PRG) permet de calculer un équivalent-CO2 à tous les gaz à effet de serre et est utilisé dans tous les accords internationaux. Il intègre les effets de ces gaz, en général sur 100 ans, mais ne reflète qu'imparfaitement les dynamiques différentes entre gaz à vie très longue comme le CO2 (plusieurs siècles) et le méthane, dont le pouvoir de réchauffement est très élevé mais qui disparaît dans l'atmosphère en quelques dizaines d'années. D'autres métriques ont été proposées, qui visent à caractériser les effets des variations des émissions. Mais elles ne peuvent pas jouer le même rôle que le PRG dans les inventaires, décisions et programmes d'action, dans un contexte de croissance rapide de la teneur moyenne en méthane de l'atmosphère terrestre. Mieux vaudrait donc continuer à perfectionner le calcul et l'utilisation du PRG pour la conduite de politiques ambitieuses.

Une diversité de travaux prospectifs visant le Facteur 2 pour le secteur agricole a été réalisée à des échelles nationales ou territoriales. La prospective est en effet identifiée comme un moyen de donner à voir les trajectoires permettant d'atteindre cet objectif, permettant aux acteurs économiques et décideurs du secteur d'identifier les enjeux clés et de disposer d'un cadre dans lequel se positionner permettant d'anticiper les changements nécessaires.

Ces exercices se heurtent à certaines limites en termes d'efficacité pour "embarquer" les acteurs dans la démarche, pour faire en sorte qu'ils s'approprient les enjeux inhérents aux trajectoires de transition et enfin pour qu'ils les intègrent à leurs propres stratégies. En réponse, des améliorations méthodologiques peuvent être envisagées.

Ce rapport propose un premier projet de "cadre" méthodologique pour des prospectives agricoles à l'échelle territoriale compatibles avec la neutralité carbone à l'horizon 2050. [...]

Ce rapport a pour objectif d’établir des valeurs standards d’émissions de GES pour des combustibles bois actuellement non représentés dans la directive européenne RED II : le bois hors forêt (plaquettes bocagères, plaquettes paysagères, et plaquettes issues de vergers), le bois déchet (bois A et bois B) et les résidus des filières papetières (boues papetières, liqueurs noires). La méthodologie du JRC est appliquée à ces combustibles, et complétée par des références issues majoritairement de la littérature, ou a dires d’experts faute de données existantes.

Accroître la Résilience des Territoires au changement climatique par l’Incitation aux Solutions d’Adaptation fondées sur la Nature, c'est l'objectif du projet Life intégré ARTISAN. 4 acteurs publics et privés situés sur le Bassin Adour-Garonne en régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, ont été volontaires pour déployer des Solutions d’Adaptation au changement climatique Fondées sur la Nature(SaFN)sur leur territoire agricole. Cette brochure propose une synthèse du travail d'accompagnement de ces territoires par Solagro, avec une descriptions des enjeux, une analyse transversale des résultats et des recommandations pour les acteurs locaux et acteurs des filières agricoles qui souhaiteraient engager sur leur territoire des réflexions d’adaptation au changement climatique et de préservation de la biodiversité en agriculture.

Cette étude évalue la faisabilité technico-économique de convertir le réseau gazier de Nouvelle-Aquitaine au gaz 100% renouvelable à l’horizon 2050, voire même de dégager un solde exportateur. Les ressources et leurs filières de conversion à mobiliser sont évaluées, tout comme les adaptations du réseau nécessaires pour assurer l’équilibrage entre la demande et l’offre. Cette étude est dans le prolongement de l’étude nationale de 2018, avec une déclinaison régionale en Nouvelle-Aquitaine, en approfondissant aussi la question de la trajectoire et du rythme de développement des filières.

Porté par AgroParisTech et la Fondation Daniel & Nina Carasso, le programme TETRAA a pour objectif d'accompagner des territoires dans leur démarche agricole et alimentaire.

Les Groupes d’Échange, de Coopération et de Capitalisation (GECC) occupent une place centrale au sein du programme. Ils ont permis d’explorer quatre thématiques que les territoires pilotes ont choisi d’approfondir :  “Démocratie alimentaire, gouvernance et mobilisation” - “ Opérateurs économiques et circuits alimentaires de proximité” - “Cohésion et justice sociale” - “Atténuation et adaptation face au changement climatique“. 

Solagro a animé le GECC "Atténuation et adaptation face au changement climatique" entre juillet 2021 et décembre 2022. Ce livre blanc résume les enseignements - bonnes pratiques et pièges à éviter - qui ont émergé durant les ateliers de collaboration et de capitalisation, menés auprès des territoires TETRAA.

Solagro et INRAE ont réalisé pour l’association RECORD un travail de synthèse sur les connaissances du stockage du carbone dans les sols agricoles. Ils l’illustrent par une analyse des impacts agronomique, environnemental, et économique, de l’épandage de Produits Résiduaires Organisques (PRO) sur 4 territoires diversifiés. L'étude délivre 9 messages clés à l’attention des acteurs (agriculteurs, collectivités, administrations) qu’ils soient producteurs, utilisateurs, prescripteurs.

Par cette étude, la Fondation pour la Nature et l’Homme souhaite répondre à une question : quelle hausse de la consommation est nécessaire pour garantir un avenir à la filière biologique et atteindre les objectifs de 18% de la Surface Agricole Utile (SAU) en agriculture biologique en 2027 et 21% en 2030.?

À la suite d’un travail de modélisation par Solagro, le constat est clair : l’atteinte de l’objectif  dépendra de la capacité de l’Etat à mobiliser l’ensemble des secteurs de consommation (restauration collective, restauration commerciale et consommation à domicile).

Cette étude propose une feuille de route, démontrant le niveau d’augmentation de la consommation de bio nécessaire dans chaque secteur pour atteindre l’objectif à horizon 2030.

 Il y a un enjeu fort à décarboner la production d'hydrogène.

En 2022-2023, l'Association négaWatt et Solagro ont étudié plus spécifiquement le rôle que pourrait jouer l'hydrogène dans l'industrie d'ici 2050 et les mesures politiques qu'il conviendrait de prendre pour enclencher une transition du secteur.

La filière bois et les espaces forestiers ont un rôle clé à jouer dans la transition écologique, mais cela implique une gestion durable des ressources forestières, en prenant en compte les enjeux de préservation de la biodiversité et du puits de carbone dans un contexte climatique hostile.
Le chapitre « Forêt-Bois » du scénario Afterres2050 propose des éléments de réponse à une demande optimisée en matériaux et en énergie, mettant à contribution le bois sous toutes ses formes, tout en veillant à préserver les écosystèmes et en intégrant les impacts du changement climatique.

Pourquoi utilisons-nous tant de pesticides et depuis quand ? Quels sont les impacts sur la santé et sont-ils différenciés selon le genre, quels impacts sur la biodiversité et notamment sur les insectes ? Qui détient les clés du marché mondial ? Que fait l'Europe, et que fait la France pour réduire leur utilisation de pesticides ? Quelles sont les alternatives aux pesticides qui existent et qui se développent dans le monde et à travers les territoires, en France hexagonale et dans les Outre-mer, particulièrement touchés par leur usage ? Vous trouverez dans cet Atlas des réponses à ces questions et de nombreux faits et chiffres au travers plus d'une vingtaine de chapitres, des graphiques et cartes qui visent à alimenter le débat et à contribuer au développement de solutions alternatives aux pesticides.

Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et Performances des exploitations agricoles liées aux HAIES) s’est déroulé de 2019 à 2022 avec pour objectif de renforcer les connaissances sur les haies. Coordonné par l’Afac-Agroforesteries, ce projet a bénéficié du soutien du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. Solagro s'est impliquée dans plusieurs des axes du projet, et a restitué ses travaux à l'occasion de 2 webinaires du cycle de restitution organisé par l'AFAC-agroforesterie, courant 2023. Plusieurs livrables du projet ont été publiés, et notamment le rapport 2, rédigé par Frédéric Coulon, chargé de projets agroforesterie-paysage à Solagro, sur "l'évaluation de la biodiversité des haies et des fonctions écosystémiques associées" et le rapport 3 sur "l'évaluation des stocks et flux de biomasse et carbone des haies" auquel Solagro a également contribué.

Le secteur des terres (agriculture, forêts) répond à une diversité de demandes sociales : alimentation, énergie, matériaux, stockage de carbone, maintien de la biodiversité. Ces demandes vont évoluer à la hausse par l’effet combiné de l’accroissement démographique, de la sortie des fossiles (et du besoin, en conséquence, de carbone renouvelable), des besoins de stockage de carbone, et de la nécessité de restaurer la biodiversité pour maintenir le potentiel productif des écosystèmes en contexte de changement climatique. L’offre de biomasse, pour sa part, dépend de la productivité du secteur des terres ; elle est déterminée par les conditions pédoclimatiques, elles-mêmes affectées par les changements globaux.
Ce Document de propositions s’appuie sur les scénarios à 2050 publiés récemment pour identifier les équilibres offre-demande de biomasse répondant aux enjeux biophysiques à 2050 (climat, alimentation, biodiversité) et souligner les enjeux socio-économiques et politiques soulevés par ces scénarios.

L’étude explore la faisabilité technico-économique de convertir le réseau gazier français au gaz 100% renouvelable à l’horizon 2050. Les ressources mobilisables pour la production du méthane renouvelable ainsi que les filières de conversion sont étudiées avec une approche géolocalisée. Les adaptations du réseau nécessaires pour assurer l’équilibrage entre la demande et l’offre sont également estimées en prenant en compte les contraintes spatiales et temporelles.

Les premières installations de méthanisation construites en France, valorisant leur biogaz par cogénération, bénéficient de tarifs d'achat de l'électricité datant de 2002. Initialement prévu pour une durée de 15 ans, le contrat d'achat est valable depuis 2017 pour 140 000 h (BG11 et BG16). Les premières unités vont donc rapidement arriver au bout de leur contrat
d'achat.
Par ailleurs, un objectif de 40 TWh de capacité installée en biométhane injecté est prévu à fin 2030 par les opérateurs de réseaux, soit l'équivalent de 10% de la consommation française. Pour atteindre ces objectifs, une partie des installations arrivant en fin de contrat d'achat cogénération pourrait basculer en injection. Au-delà d'éventuelles conversions d'unités en
cogénération vers le biométhane injecté, il existe plusieurs possibilités de valorisation pour le producteur de pérenniser son installation et ainsi participer à la décarbonation de l'énergie en France.
L'objet de cette étude est de proposer des solutions, techniques, économiques et réglementaires pour pérenniser ces installations et de calculer le coût de vente de l'énergie.

La participation de la collectivité au projet se révèle un élément-clé de la mise en œuvre d'une gouvernance locale et partagée dans les projets de méthanisation, qui elle-même donne des
projets de meilleure qualité et à la probabilité accrue d'aboutir. Des points de vigilance et des bonnes pratiques en illustrent la réalité.
Les besoins spécifiques liés à la mise en œuvre de la gouvernance locale sont identifiés par tous, avec un consensus significatif, à deux niveaux : une animation qui requiert du temps
et des compétences et un temps de développement du projet allongé.
Ils sont à compléter par la levée des freins génériques à la participation des collectivités aux projets d'énergie renouvelable ainsi que, à terme, par des évolutions réglementaires ouvrant une ambition territoriale plus forte aux projets à gouvernance locale.

Ce livre porte sur les enjeux globaux de notre alimentation. Peut-on à la fois nourrir les humains, lutter contre le dérèglement climatique, améliorer le revenu des agriculteurs, restaurer les écosystèmes, fournir de nouvelles productions et de nouveaux services,
améliorer le bien-être animal, garantir la qualité des produits alimentaires, améliorer la santé des consommateurs, offrir saveurs, terroirs et paysages ? Le tout en solidarité avec le reste du monde.
La liste est longue des injonctions souvent contradictoires adressées à l’agriculture. Solagro, à partir des travaux menés avec quelques partenaires depuis une dizaine d’années, tente de concilier ces différents impératifs en dessinant un avenir soutenable et possible. Dans le prolongement de son scénario de transition agricole, alimentaire
et d’usage des terres, Afterres2050, exercice de prospective portant sur le système alimentaire français - du champ à l’assiette - Solagro propose une Assiette Afterres qui permet de poser les bases physiques du débat à ouvrir. Loin de vouloir imposer un régime universel, il ouvre des perspectives en mettant l’assiette au cœur de la transition. À commander via le formulaire auprès de Solagro ou en librairie.

Aller vers la neutralité carbone du système alimentaire du champ à l'assiette à l'horizon 2050 impose une évolution sensible des régimes alimentaires et des arbitrages à différentes étapes : les systèmes de production agricoles et le partage d'usage des sols, le niveau d'importations et d'exportations de produits agricoles et alimentaires et le transport associé, les systèmes de transformation ou encore les modes d'approvisionnement des ménages.
Six visions du système alimentaire en 2050 sont décrites dans ce rapport. Cinq scénarios sont communs à l'exercice Transitions 2050 de l'Ademe et un scénario reprend le scénario SNBC-AMS 2019. Les résultats montrent tout d'abord l'importance des synergies possibles entre les préoccupations de santé publique, une plus grande autonomie alimentaire et la protection de l'environnement.
La production agricole reste une source majeure d'émissions de gaz à effet de serre en 2050 non seulement pour l'ensemble du système alimentaire mais également dans l'empreinte carbone globale tous secteurs confondus.
L'objectif de neutralité carbone impose de réduire drastiquement les émissions de méthane et d'oxyde d'azote. La réduction des pertes et des gaspillages, ainsi qu'une alimentation beaucoup plus végétale et nutritionnellement équilibrée sans surconsommation de calories ou de protéines, sont incontournables. L'évolution des pratiques agricoles doit permettre une meilleure gestion de l'azote en privilégiant la fixation symbiotique, celle-ci pourrait
assurer la majorité des apports azotés. Rediriger la production agricole domestique vers le marché intérieur, relocaliser des filières déficitaires sur le territoire,
sont également des leviers importants pour réduire les importations de produits agricoles et agroalimentaires.
Des millions d'hectares de terres agricoles dans les pays fournisseurs de la France seraient ainsi libérés. Une plus grande autonomie alimentaire peut permettre une division par trois du transport de marchandises, qui pèse de manière non négligeable dans l'empreinte carbone du système alimentaire.
Les émissions de CO2 issues de la combustion des énergies fossiles représentent la moitié de l'empreinte carbone du système alimentaire actuel. La sobriété dans les usages, du champ à l'assiette, est la première étape. Elle permettra de limiter les besoins conséquents d'investissement dans des équipements, des motorisations, des organisations logistiques, des bâtiments plus efficaces énergétiquement et la généralisation de l'usage d'énergies décarbonées.

Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre. S'il est naturellement présent dans l'atmosphère, les apports dus à l'action humaine ont accéléré sa concentration. Si, au niveau mondial, l'exploitation des énergies fossiles est le premier secteur émetteur de méthane, c'est en France l'agriculture (essentiellement l'élevage des ruminants) qui constitue l'enjeu principal en la matière.
Cette publication apporte des éléments chiffrés en la matière et vient compléter la note publiée par la Fabrique écologique intitulée « Les prairies et l'élevage des ruminants au cœur de la transition agricole et alimentaire » qui cherche à concilier une baisse importante des émissions de méthane des ruminants avec la protection des prairies (qui constituent un stock de carbone et un réservoir de biodiversité) et l'amélioration de la santé publique attendue d'une baisse de la consommation moyenne de produits carnés.

Cette note de La Fabrique Écologique est issue du groupe de travail présidé par François Demarcq. Face à l'urgence écologique et aux enjeux sanitaires, la transition agricole et alimentaire, donc de l'élevage, est indispensable mais s'avère complexe. Cette note s'attelle à résoudre la contradiction apparente entre :
> le besoin de protéger les prairies permanentes, pour le stock important de carbone qu'elles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques qu'elles rendent à l'agriculture et à la société ;
> la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France) et notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce qui passe par la réduction de la place de l'élevage dans notre production agricole.

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine – et le taux d'extinction des espèces s'accélère – provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier » indique le dernier rapport de l'IPBES.
Défendre, maintenir et restaurer la biodiversité pour les agréments qu'elle procure et les services qu'elle nous rend est une priorité, au même titre que faire face au dérèglement climatique, à la raréfaction des ressources... Pour construire des solutions, l'approche ne peut être que systémique. La biodiversité doit prendre place dans les scénarios de prospective.
Au-delà des enjeux de préservation et de conservation, Afterres2050 montre que la biodiversité peut aussi être outil de production agricole et moyen d'adaptation au changement climatique. Afterres2050 propose une approche d'indicateurs croisés et s'ouvre à la réflexion commune sur la manière dont la biodiversité peut être prise en compte dans les scénarios prospectifs. Cette publication présente les leviers d'action concrets comme la généralisation de l'agroécologie, la désintensification de l'élevage, la fin de la sur-exploitation des ressources marines, l'augmentation de surfaces forestières... Elle révèle les 12 actions incontournables pour répondre aux facteurs d'érosion de la biodiversité.
La préservation de la biodiversité ne peut s'envisager sans une remise en cause profonde de nos consommations et nos systèmes de production. Les scénarios de prospective nous donnent les clés pour agir, saisissons-les !

Solagro a participé en 2021 et 2022 à un groupe de travail sur l'alimentation sur le thème : «Transformer nos villes pour un meilleur futur urbain», organisé par le Partenariat Français Pour la Ville et les Territoires.
Ces travaux ont été présentés au Forum urbain mondial de Katowice en juin 2022. Ils ont donner lieu à l'édition de documents synthétiques et prospectifs sur l'alimentation mais aussi sur la mobilité, le numérique...

Cette étude menée par Solagro éclaire la question des importations sous un angle inédit. Elle s'intéresse aux surfaces agricoles et forestières dont nous avons besoin, à l'autre bout de la planète, pour produire nos biens de consommation courante, alimentaires et non-alimentaires et elle présente les impacts induits de l'exploitation de ces surfaces.
L'originalité de cette étude consiste à ne plus seulement mesurer les importations en euros et en tonnes mais en surfaces, éclairant les enjeux environnementaux sous un angle nouveau.

La France est exportatrice nette de 2,7 millions d'hectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux d'imports et d'exports : "La face cachée de nos consommations". En effet, la France reste très dépendante de l'étranger. Les produits que nous importons (soja, cacao, café, viandes, huile de palme, coton, fruits et légumes, bois...) nécessitent une surface de 14 millions d'hectares hors de nos frontières soit 25% de la surface de la France. Pour la plupart, ces productions génèrent de fortes pressions environnementales : déforestation, assèchement des nappes, usage massif de pesticides...

Cette brochure illustrée décrit 7 des principaux produits d'importation et leurs conséquences. Elle présente les raisons pour lesquelles notre système n'est plus durable et décrit les leviers qui peuvent être mobilisés pour réduire notre empreinte importée : sobriété, efficience, relocalisation, substitution, équité.

Ce rapport d'activité est celui de l'année des 40 ans de Solagro. Tous les champs d'expertise de Solagro y sont représentés à travers les 7 activités : agroécologie- biodiversité, agriculture-énergie-climat, bioéconomie, bioressources - prospective, méthanisation, stratégies territoriales, espace-info-énergie. Depuis ses débuts, Solagro oeuvre au développement de l'agroécologie et des bioénergies au travers de son expertise technique et de ses travaux prospectifs. Des projets portés avec la même volonté de faire émerger l'ambition des acteurs du monde agricole en transition.

Aller vers la neutralité carbone du système alimentaire du champ à l'assiette à l'horizon 2050 impose une évolution sensible des régimes alimentaires et des arbitrages à différentes étapes : les systèmes de production agricoles et le partage d'usage des sols, le niveau d'importations et d'exportations de produits agricoles et alimentaires et le transport associé, les systèmes de transformation ou encore les modes d'approvisionnement des ménages.

Six visions du système alimentaire en 2050 sont décrites dans ce rapport. Cinq scénarios sont communs à l'exercice Transitions 2050 de l'Ademe et un scénario reprend le scénario SNBC-AMS 2019. Les résultats montrent tout d'abord l'importance des synergies possibles entre les préoccupations de santé publique, une plus grande autonomie alimentaire et la protection de l'environnement.

Dans cette note, Solagro pose quelques éléments de repères et pistes de réflexion sur la question du maïs et de ses importations. Le taux de dépendance aux importations de maïs ukrainien ou russe est beaucoup moins critique que celui du blé. Les exportations de ces deux pays ne représentent que 3 % de la consommation mondiale. La vulnérabilité des pays est calculée en fonction de la part du maïs dans l’alimentation humaine, du taux d’importation et de l’origine de ces importations. Quels sont les pays les plus concernés et que faire pour limiter la dépendance aux importations de maïs ? Téléchargez la note pour en savoir plus...

Dans cette note, Solagro aborde la question des céréales et co-produits utilisés pour l’alimentation animale Elle met en parallèle la production et la consommation de ces produits et co-produits à différentes échelles : monde, Europe, France. Elle présente également l’évolution des flux d’importations des principaux co-produits : tourteaux, son, mélasse, pulpe de betterave…
Elle propose enfin des pistes de réflexion pour réduire la vulnérabilité des approvisionnements en céréales.
Téléchargez la note pour en savoir plus...

Dans cette note, Solagro pose quelques éléments de repères et pistes de réflexion sur la question du blé et de ses importations.
Le taux de dépendance aux importations de blé d’Ukraine et de Russie ne suffit pas à caractériser la vulnérabilité d’un pays. Il dépend aussi de la part des céréales et du blé dans l’alimentation humaine, du taux d’importation et de l’origine de ces importations. Quels sont les pays concernés et que faire pour limiter la dépendance aux importations de blé ?
Téléchargez la note pour en savoir plus...

Un coup de coeur de Solagro pour cet ouvrage de nos partenaires belges, un coup de pouce à la diffusion. Les vergers et les arbres têtards sont des biotopes, avec une faune et une flore spécifiques. L’accent est mis ici sur l’intérêt ornithologique des prés-vergers, les plus répandus dans nos régions. Ce document développe également la problématique de la protection et de la restauration des vergers traditionnels et des alignements d’arbres têtards.

Pour les agriculteurs ou les amateurs qui veulent produire des fruits autrement : des conseils sur la gestion des arbres, la conduite du pâturage, la récolte, la transformation et la commercialisation des fruits. Présentation de cas concrets.

À travers son rapport “Biomasse : un réel potentiel pour la transition énergétique ? ”, le WWF France s'est intéressé au défi que représente cette ressource, première énergie renouvelable consommée en France.
Pour réaliser cette prospective, le WWF France a fait appel à Solagro pour modéliser la quantité de biomasse mobilisable pour l'énergie en France métropolitaine en 2050.

Cette étude réalisée pour l'ADEME permet de mieux comprendre les conditions de réussite des démarches d'adaptation au changement climatique dans les secteurs agricole et forestier et leurs filières et ainsi, éclairer les acteurs dans leurs démarches d'adaptation.
Elle a donné lieu a un rapport, une synthèse et un recueil d'expériences. Le recueil présente les retours d'expérience de 8 démarches sélectionnées.
En s'inspirant de démarches existantes, il s'agit de favoriser l'élaboration de stratégies d'actions concrètes en donnant notamment un éclairage sur les facteurs-clefs de la mobilisation des acteurs sur l'adaptation au changement climatique.

Les travaux croisés d'INRAE Transfert et Solagro permettent de comparer les impacts de la méthanisation sur les systèmes agricoles en grandes cultures et en élevage et de préciser les conditions nécessaires à la mise en place d'une méthanisation réussie et des pratiques associées.
Cette synthèse a été réalisée à partir des résultats de l'étude Analyse du Cycle de Vie du biométhane issu des résidus agricoles de INRAE Transfert et du retour d'expérience du programme MéthaLAE mené par Solagro, qui a suivi 46 fermes étant passées d'un système «sans» à un système «avec méthanisation».

De nombreux exercices de prospective agricole et alimentaire ont vu le jour pour proposer des trajectoires à suivre.
Ce document présente une analyse de 16 scénarios prospectifs proposés par différentes organisations (ONG, Think Tank, instituts de recherche, organismes publics ou parapublics…), dans différents pays d’Europe, qui posent un cadre sur les trajectoires possibles. Suivant les porteurs, les objectifs, les valeurs et visions partagées, les scénarios peuvent être très contrastés. Leur analyse comparée permet d’objectiver les choix opérés.
Le décryptage de ces scénarios prospectifs offre un panorama assez large de l’ensemble des possibles pour éclairer les décisions de politiques publiques qui seront prises.

Baisse de la consommation de viande et de lait, montée des préoccupations concernant le bien-être animal, difficultés économiques et de transmission des exploitations existantes : le devenir de nos élevages est fortement questionné. Pour réfléchir à leur place dans la transition souhaitée, quelques questions et données méritent d’être présentées et débattues : le rôle effectif dans la fertilité des sols, dans la production en mode biologique, dans la valorisation d’espaces non cultivables, dans la préservation de la biodiversité ou l’impact climat respectif des industriels ou paysans. Vous trouverez quelques éléments pour nourrir et engager la réflexion dans cette note.

Afin d’apporter des réponses concrètes aux élus et aux techniciens des collectivités, Solagro a participé, aux côtés d'Espelia à la rédaction d'un guide opérationnel avec des informations et des conseils sur les modalités du tri à la source des biodéchets, leur collecte, leur valorisation par méthanisation et sur les spécificités des montages de projets de méthanisation.
Informatif, pédagogique et méthodologique, ce guide propose des "fiches outils", des "zooms réglementaires" ainsi que des exemples concrets, reflets des expériences déjà vécues de collectivités engagées.

Soutien important de l’essor de la méthanisation, les Régions ont un rôle de pivot, facilitant le dialogue entre les différents acteurs de la filière.
Pour les encourager à accélérer, le CLER-Réseau pour la transition énergétique a imaginé ce guide, à destination des élus et techniciens des Conseils régionaux, ainsi que de tous les acteurs et partenaires.
Construit autour de sept fiches thématiques, il comprend des analyses, des pistes d’actions et des ressources, et interroge les nouveaux enjeux comme l’appropriation locale des projets, l’amélioration des pratiques, le soutien à l’innovation, ou encore la formation aux métiers de la méthanisation.
Ce guide a été réalisé grâce aux contributions de GRDF et de Solagro

Comment (re)devenir un pôle maraîcher d’importance, accueillir de nouveaux usages, de nouvelles fonctions ?
En guise de synthèse du programme « Développer le maraîchage dans la métropole toulousaine : l’expérience de la plaine des Quinze Sols », ce document vous invite à découvrir les évolutions de la plaine des Quinze Sols aux portes de Toulouse. Réorganisation foncière, aménagements agro-paysagers, introduire la « Bio », préparer l’accueil de nouveaux maraîchers, retisser des circuits courts, autant de pistes pour rendre la plaine plus accueillante. Découvrez le panorama de ce qui est fait et de ce qui reste à faire. Ce projet a été proposé et piloté par Solagro en associant des intervenants de plusieurs disciplines.

Solagro et l’Association négaWatt présentent ici une contribution commune. La place de la méthanisation dans le scénario négaWatt est très étroitement liée au scénario Afterres2050 réalisé par Solagro. La complémentarité des expertises de négaWatt et de Solagro dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture, permet une approche systémique des enjeux, nourrie par des travaux de terrain et de recherche.
La transition écologique, devenue impérative pour répondre aux multiples enjeux environnementaux que sont notamment le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité ou encore la pollution de l’air et des sols, nécessite de mobiliser d’innombrables leviers. Parmi eux, la méthanisation occupe une place significative.
À la croisée des enjeux agricoles et énergétiques, elle permet de produire l’équivalent du gaz naturel d’origine fossile que nous consommons massivement aujourd’hui pour chauffer nos bâtiments, alimenter nos industries ou faire rouler certains véhicules. Ce gaz ainsi produit par méthanisation étant au départ issu de la biomasse, il est considéré comme étant d’origine renouvelable, et affiche un bilan gaz à effet de serre (GES) nettement plus positif que son homologue d’origine fossile.
S’il dégage, lorsqu’il est brûlé, la même quantité de CO₂ que du gaz fossile, ce CO₂ provient de matières biodégradables qui par définition se seraient décomposées – dans un délai d’un mois environ – par une autre voie, si elles n’avaient pas été méthanisées. Face à l’enjeu climatique, la méthanisation est donc bel et bien une solution pertinente.

Guide pédagogique visant à améliorer les pratiques des entreprises au-delà du cahier des charges bio. Pour ce projet, Solagro a accompagné le Syndicat des entreprises bio de l'agroalimentaire et imaginé 9 indicateurs pour favoriser la biodiversité à court et moyen termes (2023 et 2030).

Ce rapport présente l’empreinte des régimes alimentaires selon les parts de protéines animales et végétales. Il met en relation l'impact de l'alimentation avec notamment l'utilisation des sols et les émissions de gaz à effet de serre. Ce rapport analyse six alimentations types : trois alimentations avec de la viande (30g par jour, 75g par jour ou 170g par jour), une alimentation pescetarienne (pas de viande blanche ou rouge), une végétarienne (ni viande ni poisson), et une végétalienne (alimentation uniquement végétale).

Une transformation des systèmes alimentaires français et européen face aux enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux est nécessaire. Toutefois, les mesures poli-tiques concrètes pour mettre en œuvre cette transition ne sont pas à la hauteur, son coût socio-économique étant le plus souvent jugé trop élevé. C’est dans ce contexte que l’Iddri a développé une ap-proche méthodologique novatrice, qui articule modélisation biophysique et socio-économique afin : d’ap-préhender les transformations structurelles en jeu dans la transition ; d’évaluer leurs impacts sur quatre enjeux : l’emploi et le revenu agricole, l’emploi agroalimentaire, l’alimentation et la biodiversité ; d’identifier les conditions politiques d’une transition juste.

Basée sur les données de 12 166 participants de NutriNetSanté, cette étude montre qu’il est possible d’optimiser fortement la durabilité de nos régimes. Le scénario le plus disruptif se traduit par une baisse de 70% de la part des protéines animales dans les protéines totales tout en augmentant la part des fruits, des légumes et des produits à base de soja et des produits biologiques. Les émissions de GES baissent de 70% par rapport à la situation observée et l’occupation du sol de 78%. Et cela tout en améliorant les indicateurs nutritionnels. Cet article montre qu’il existe de grandes marges manœuvres pour améliorer notre alimentation. Seuls 142 régimes n’ont pu être optimisés.

Cette plaquette présente de manière synthétique les principaux messages du scénario Afterres2050 dont l‘ objectif est d’explorer les futurs possibles pour une agriculture et une alimentation qui puisse satisfaire les besoins essentiels de tous.

This document describes the Afterres2050 scenario highlighted from different angles: food, cultivating, breeding animals, using
biomass and farmlands, evaluating agronomical, environmental and socio-economic impacts.

Le scénario Afterres2050, exercice de prospective portant sur le système alimentaire français - du champ à l’assiette - permet de poser, les bases physiques - limites et possibilités - du débat à ouvrir.
Depuis la parution de la première version du scénario en 2011, le choix de la transparence a été fait. La nouvelle version présentée ici, enrichie et consolidée par les travaux menés avec les acteurs de plusieurs régions, n’y déroge pas. Toutes les hypothèses, les indicateurs, les arbitrages que nous avons posés sont argumentés, documentés pour que le grand mécano construit ne reste pas une boite noire et puisse être utilisé pour tester des hypothèses différentes. Le scénario est disponible en français et en version anglaise.

Solagro et ses partenaires européens ont publié un rapport pour présenter le projet LIFE Food and biodiversity ainsi que les principaux résultats, les propositions d'actions et les outils créés. Ce projet a été développé simultanément dans 4 pays européens (Espagne, France, Portugal et Allemagne) entre août 2016 et septembre 2020.

Utiliser le moment de la crise sanitaire et économique et du plan de relance pour influencer la bonne allocation de ressources vers un secteur agricole clé (protéines végétales issues de légumineuses) constitue :

- un enjeu clé pour l’environnement ;
- un enjeu nutritionnel ;
- un enjeu de réduction de dépendance en matières riche en protéines de la France (et de l’Europe) ;
- un potentiel de création d’emplois dans le déploiement des filières de légumineuses.

Dans quelle mesure la méthanisation peut-elle contribuer à accompagner les mutations de l’agriculture confrontée à des enjeux environnementaux et sociétaux inédits, au premier rang desquels le changement climatique et l’évolution des systèmes alimentaires ?
Le programme Méthalae – « la méthanisation, levier de la transition agroécologique » a permis d’apporter de nombreux éclairages sur les impacts de cette technique sur les agrosystèmes, des points de vue agricole, agronomique, environnemental, social. Il a aussi contribué à éclairer la faisabilité des scénarios prospectifs de transition tels que AFTERRES2050.

Ce rapport commandé par l'ADEME vise à améliorer la modélisation du secteur industriel en reliant les évolutions du système productif aux évolutions des autres secteurs (bâtiment, mobilité, agriculture, énergie…).
Solagro et ses partenaires ont développé un outil de modélisation permettant de mettre en cohérence l’évolution des productions industrielles et les demandes futures (bâtiment, transport, alimentation…). Il évalue ainsi les niveaux de production industrielle au travers de la demande en matériaux produits par les 9 industries grandes consommatrices d'énergie que sont les industries de l'acier, l'aluminium, le clinker, le verre, le dichlore, l'ammoniac, l'éthylène, les papiers et cartons et le sucre.

Conscient de l’importance des enjeux climatiques pour
l’agriculture française et européenne, Solagro et ses
partenaires ont oeuvré (2016-2020) pour une adaptation
durable des exploitations agricoles de grandes cultures,
élevage, cultures permanentes dans le cadre du projet LIFE
AgriAdapt.
Ce rapport final présente les résultats du projet et a été diffusé par l'ADEME.

Cette note synthétise les publications scientifiques les
plus récentes concernant les interactions de notre alimentation
avec le dérèglement climatique et la santé
ainsi que quelques mesures ou expérimentations déjà
mises en oeuvre. Cet état des connaissances, qui ne
prétend pas à l’exhaustivité, a nourri la réflexion et les
propositions du Réseau Action Climat et de Solagro en
matière de politiques alimentaires (Politiques publiques :
pour une alimentation bénéfique à la santé de tous et au
climat – cahier de recommandations, septembre 2019).

Cette étude vise à engager une réflexion sur la manière d'articuler concrètement prospective énergétique et prospective géographique, en proposant des pistes d'intégration de la brique « formes urbaines » dans les scénarios énergie-climat de l'ADEME. Une sélection d'une dizaine d'indicateurs de forme urbaine est proposée selon des critères d'impact énergie-carbone, selon leur capacité à être leviers de scénarisation d'aménagement urbain et selon leur simplicité de calcul et d'accès aux données géographiques.

Cette brochure est issue du Projet CECAM (Contenu énergétique et carbone de l’alimentation des ménages), piloté par le Club Ingénierie Prospective Énergie et Environnement. L’entrée choisie est celle de la consommation alimentaire des ménages en France métropolitaine, différente des productions et transformations alimentaires du territoire national. Les résultats présentés considèrent les principales consommations d’énergie et émissions de gaz à effet de serre du régime alimentaire moyen de la population française, en tenant compte des consommations et émissions contenues dans les importations de produits intermédiaires ou finaux et en excluant la production française exportée.
Solagro a été associé à cette étude pour ses compétences en matière de diagnostic énergétique et d'émissions de GES des systèmes agricoles et alimentaires, et pour son savoir-faire en matière de prospective.

Pulse fiction est le nom donné à l'étude menée par le WWF et Solagro sur la question de la durabilité du système alimentaire et du rôle particulier que doivent jouer les légumineuses (pulse = légume sec en anglais) pour fournir une alimentation saine et bas carbone en France d’ici 2050.
Cette étude explore pour la première fois les conséquences sur l’agriculture d’un régime alimentaire avec 40% de végétariens (dont 14% de vegans) et 60% de flexitariens.

Solagro et ses partenaires européens ont publié un rapport pour présenter le projet LIFE AgriAdapt, ainsi que les principaux résultats et des propositions d'actions. Ce projet a été développé simultanément dans 4 pays européens (Allemagne, France, Estonie et Espagne) entre septembre 2016 et avril 2020.

Basée sur les données de 28.340 participants de NutriNetSanté, cette étude a permis de montrer que les recommandations du nouveau Plan National Nutrition Santé (le quatrième) publiées en 2017 portaient un régime plus durable que les précédentes qui dataient de 2001. Rappelons les évolutions : 2 produits laitiers au lieu de 3, plus de consommation minimum de viande mais 2 consommations maximum (500g de viande rouge et 150 g de charcuterie par semaine, deux légumineuses par semaine et surtout consommer des produits végétaux non contaminés par les pesticides). Les personnes qui adhérent le plus à ces nouvelles recommandations ont un régime plus végétal et sont moins exposées à certains pesticides. Ce régime permet d’éviter des morts prématurées (36.000) et possède une meilleure empreinte environnementale (-40% de GES et d’occupation du sol). Mais son coût reste plus élevé (0,9€ par jour entre les 20% adhérents le plus versus les 20% adhérant le moins.

Ce rapport du WWF auquel Solagro a contribué identifie les conditions de durabilité de la méthanisation agricole.
L’objectif : s’assurer que le développement de la filière contribue efficacement à la transition vers un modèle de production agroécologique, pérenne sur le plan économique et aux performances environnementales améliorées.

Ce manuel réalisé dans le cadre du projet Life AgriAdapt présente une démarche d’évaluation de la vulnérabilité des exploitations agricoles au changement climatique dans le but d’identifier des mesures d’adaptations durables. Son application sur un réseau de 120 fermes dans 4 pays européens est illustré au travers de 12 cas d’études de fermes en grandes cultures, élevages et viticulture.

Le Réseau Action Climat et Solagro publient un cahier de recommandations concernant les politiques publiques alimentaires pour permettre à la France d'atteindre ses objectifs climat.

L'arbre des champs est garant d’une biodiversité qui est loin de gêner la production agricole. A contrario, la disparition des éléments bocagers est source de déséquilibres : appauvrissement de la faune et de la flore sauvages, rupture des chaînes alimentaires, pullulations de ravageurs, pollinisation imparfaite des cultures.

Quelle est l’empreinte de notre alimentation sur l’environnement ?
Quelles sont les conséquences sur notre santé ?
Cette brochure propose des résultats inédits sur l’impact de notre alimentation sur l’agriculture, l’environnement et la santé.

Orienter les entreprises du secteur agroalimentaire vers des processus de production agricole plus respectueux de la biodiversité, par le biais des référentiels d'approvisionnement.
Ces recommandations ont été publiées dans le cadre du programme européen LIFE Food and biodiversity.

Ce guide pratique s’adresse particulièrement aux responsables qualité et approvisionnement des entreprises responsables d’achats de produits alimentaires. Le guide fournit des éclairages sur les modalités de prise en compte de la biodiversité dans les référentiels et donne des orientations pour intégrer efficacement la biodiversité dans les politiques d’approvisionnement.

Cette synthèse reprend les éléments clés méthodologiques de notre guide "Le pré verger pour une agriculture durable" (édité en 2005 et épuisé), tout en mettant l'accent sur la présentation de récentes initiatives de valorisation (Atelier de transformation des fruits, labels, ...) particulièrement réussies.

Ce rapport a analysé 54 référentiels du secteur agro-alimentaire au regard de la biodiversité. 1250 critères ont été examinés sous l’angle de la transparence, de la vérifiabilité et de l’efficacité liée à la biodiversité. Pour chaque référentiel de l’étude, des propositions concrètes ont été faites sur la manière d’améliorer leurs critères et politiques.

Bienvenu dans l'univers des légumes secs : Un état des lieux de la production et de la consommation des légumes secs en France, et des potentiels d'émergence de nouvelles filières ...
5 fiches descriptives d'initiatives territoriales françaises, et 3 fiches d'initiatives à l'étranger
Un rappel, sur la base des études les plus récentes des bénéficies agronomiques, climatiques, et pour la santé des légumineuses dans les assolements, et nos assiettes.
des recommandations pour mettre en place des filières locales.

Sur la base des retours d'expériences capitalisés par les partenaires du projet européen 100 % RES communities, Solagro a coordonné la rédaction du guide "En route vers des territoires à énergie positive en Europe ".
Tout ce qu'il faut savoir avant de définir une stratégie, construire un véritable plan d'action, faisable, réaliste.
Des conseils et des exemples illustrent la diversité des actions, et des approches - collectives, territoriales, citoyennes - mises en oeuvre par des territoires désireux d'investir sur les économies d'énergies et les énergies renouvelables, au delà des différences (de contexte et d'ambitions politiques sur ces sujets).

A methodological guidelines - Pragmatic, practical, they aim at providing basic advice and feedback from the ground on the development and implementation on joint energy action plans.

Cette étude est basée sur les résultats issus d'enquêtes ménages et des enquêtes fournisseurs couplés à une analyse bibliographique et à des entretiens de professionnels.

Elle permet de connaitre le panorama du chauffage domestique au bois: chiffres clefs des utilisations et consommations, principaux usages et circuits d'approvisionnement.

Ce poster synthétique résume les enjeux liés à l'exploitation du bois pour l'énergie.

Ce poster présente l'expérience de la commune de Paulhac, en Haute-Garonne, dans la mise en place d'un réseau de chaleur bois.

Ce poster présente les avantages des réseaux de chaleur pour l'amélioration de la performance énergétique de logements groupés.

Les appareils indépendants de chauffage domestique au bois ont vu leurs performances évoluer de façon significative ces dernières années : meilleurs rendements, moins d’émissions de polluants (CO, particules). Or, le parc des appareils existants est constitué de 50% d’appareils datant d’avant 2000 ou de foyers ouverts, qui sont polluants et énergivores. L’ADEME est donc en faveur du renouvellement de ce parc vétuste....

A travers une analyse bibliographique et une série d’entretiens d’acteurs, cette étude a permis de définir un référentiel chronologique des évolutions des installations de chauffage domestique au bois françaises d’un point de vue énergie et qualité de l’air. Des périodes de ruptures technologiques ont été retenues. Elles constituent une segmentation simplifiée issue de l’analyse croisée d’une segmentation technologique (appareil-fumisterie) et d’une segmentation élargie à l’appareil et son environnement (logement-usage-couplage d’énergie).

Un poster synthétique qui présente le contexte et les enjeux du développement des chaufferies collectives urbaines.

Ce livre est destiné à tous ceux qui souhaitent saisir les enjeux de l’énergie et en décrypter la complexité, se défaire des idées reçues et connaître les propositions aussi novatrices que de bon sens portées par l’Association négaWatt. Un mode d’emploi écrit avec pédagogie et clarté pour aider ceux qui, convaincus par la justesse de ces idées, veulent les mettre en pratique et mieux les faire connaître.

Dans ce livre publié aux éditions Rue de l’ECHIQUIER, Bruno LHOSTE dresse un état des lieux du gaspillage alimentaire en France, présente des initiatives pour réduire ce fléau et propose une réflexion pour faire évoluer en profondeur notre chaîne de production alimentaire, fondée sur trois principes : la proximité, la qualité et la solidarité.

Publié en 2007, cet atlas présente un état des lieux des infrastructures agroécologiques (haies, bosquets, arbres épars, prairies permanentes, bandes enherbées...) dans la surface agricole utile française.

Synthèse des débats et des ateliers, sur les développements possibles des légumineuses à l'échelle des territoires.

408 exploitations « bovin lait strict » sont analysées.Le seul atelier est la production laitière associée à la viande issue du cheptel laitier. Les céréales, lorsqu’elles sont présentes, sont systématiquement autoconsommées (absence de vente).

101 exploitations "Ovins et caprins lait" sont analysées. Les exploitations du groupe « Ovins et caprins lait » sont des exploitations qui vendent à la fois du lait de chèvre ou brebis et de la viande associée au cheptel. Les exploitations en mono atelier étant relativement peu représentées, les exploitations associant caprins et cultures de vente ou ovins et cultures de vente ont été ajoutées à l’échantillon.

790 exploitations Bovins lait et cultures sont analysées.

271 exploitations « Grandes cultures strict » sont analysées. Les exploitations de grandes cultures retenues ici sont des exploitations dont les seules productions sont les céréales et oléo protéagineux (COP) avec des cultures industrielles pour certaines. Ces exploitations n’ont pas d’animaux ni d’autres productions végétales (vignes, légumes, fruits, etc.).

En Ile-de-France, en 2004, 15 % des ménages résidants hors des zones très urbanisées utilisaient du bois, essentiellement comme énergie d’appoint ou pour le plaisir d’une belle flambée dans la cheminée.
Le nombre d’usagers à utiliser le bois comme énergie principale de chauffage augmentait également.
Sur fond de hausse du prix du fioul, cette résistance, moins appuyée comparée à d’autres régions, est un précieux point d’appui pour la relance d’une filière bois-énergie domestique moderne et performante, à l’heure où la diversification de nos approvisionnements en énergie et la lutte contre le changement climatique sont des priorités de premier plan.

Cette fiche vise à présenter globalement la base de données « refPLANETE2010 » : description des exploitations ayant effectué un bilan PLANETE selon la géographie, les productions de ces exploitations et leurs principales caractéristiques « dimensionnelles », ainsi que des premiers résultats globaux sur la consommation d’énergie et les émissions de GES.

Ces propositions ont été élaborées par l’association Solagro dans le cadre de la définition du Plan Climat 2003, à la demande de l’ADEME.
Il s’agit de mesures destinées à lutter contre le changement climatique dans le domaine de l’agriculture. Elles ont été présentées au groupe Agriculture – Forêt – Produits dérivés piloté par la MIES (Mission Interministérielle Effet de Serre) du 22 Mai 2003.

Ce guide réalisé dans le cadre du programme Preludde 2000 - 2006 présente les nombreux avantages du séchage solaire de fourrage, une solution performante et économe.

60 exploitations « porcs » sont analysées. Les porcs sont les seuls animaux d’élevage présents dans ces exploitations. De nombreuses fois, des cultures de vente sont associées à l’élevage, pour la vente et/ou pour l’autoconsommation.

67 exploitations "viticulture" sont analysées. La production de raisin (avec ou sans transformation en vin) est la seule présente sur l'exploitation.

Cet article présente les fondements de la méthode Planete, co-créée par Solagro et un ensemble de partenaires, pour évaluer les consommations d'énergie de l'exploitation agricole.

72 exploitations "volailles de chair" sont analysées. Les volailles de chair sont les seuls animaux d’élevage présents dans ces exploitations. De nombreuses fois, des cultures de vente sont associées à l’élevage, pour la vente et/ou pour l’autoconsommation.

15 exploitations arboriculture sont analysées. Le seul produit de ces exploitations est la vente de fruits. Il n’y a pas d’animaux sur l’exploitation ni de production et vente de céréales ou oléoprotéagineux. Les 15 exploitations sont présentées avec leur caractéristiques (taille, productions, consommations d’intrants…) et les résultats des diagnostics PLANETE qui ont été réalisés en terme de consommation d’énergie et de production de GES.

372 exploitations « bovin viande » sont analysées. L’élevage bovin viande est le seul élevage présent sur l’exploitation. L’atelier viande est très souvent accompagné d’un atelier de cultures de vente (244 exploitations mixtes viandecultures et 128 exploitations viande spécialisées).

8 exploitations "Légumes" sont analysées. Les 8 exploitations sont présentées avec leur caractéristiques (taille, productions, consommations d’intrants…) et les résultats des diagnostics PLANETE qui ont été réalisés en terme de consommation d’énergie et de production de GES.

L'Agence de l'Eau et l'ADEME ont confié à Solagro une étude afin d’inventorier les sites industriels du bassin Adour-Garonne ayant une étape de méthanisation dans leurs filières de dépollution. Les informations recueillies sur le terrain ont été complétées par des données collectées dans toute la France et bien au delà.

En 2006, l'ADEME a commandé à Solagro une analyse des différents Bilans Planete réalisés depuis la création de la méthode.
Cette synthèse donne aux utilisateurs de PLANETE de nouveaux points de repères nécessaires à l’analyse et à l’interprétation des bilans des exploitations agricoles. Cette base de données n’a pas de représentativité statistique. Les résultats ne sont donc pas à généraliser à l’agriculture française.

Ce document, disponible uniquement en anglais, est destiné aux utilisateurs du Carbon Calculator et présente les principes généraux d’utilisation de l’outil. Le guide permet à l’utilisateur de prendre connaissance de recommandations spécifiques pour chaque module, et selon une avancée progressive dans les différentes étapes du diagnostic, de la collecte des données à renseigner jusqu’aux résultats finaux prodigués par le Carbon Calculator. La lecture de ce guide permettra aux utilisateurs de faire une utilisation optimale de l’outil pour des résultats d’une plus grande robustesse.

Ce document, disponible uniquement en anglais, précise le périmètre retenu pour l’évaluation gaz à effet de serre de la ferme, les types de gaz à effet de serre pris en compte et les différentes sources d’émissions directes et indirectes estimées. Les méthodes de calcul (formules) sont détaillées pour chaque source d’émission de gaz à effet de serre, variation de stocks de carbone, ainsi que les règles d’allocation des impacts gaz à effet de serre entre les différents produits agricoles de la ferme. De la même manière, les facteurs d’émissions de chaque donnée de l’outil sont rassemblés au sein de tableau récapitulatif en précisant les sources bibliographiques.

L'agro-foresterie au sens large est un recours pour développer une agriculture productive en équilibre avec nos ressources en eau.

Quand l'arbre "productif" conjugue qualité des productions, singularité des paysages, et durabilité des systèmes agricoles.

Hautains de vignes, pré-vergers, coudercs, joualles... : le portrait d’une vingtaine d’architectures végétales. Pour encourager les propriétaires à leur renouvellement, les agriculteurs à remettre sur les étals de vieilles variétés de pommes, noix, et châtaignes...

Ce rapport présente les aspects généraux du séchage solaire (impacts énergétiques et environnementaux, technologies, aspects économiques, filières d'applications) et des études de cas menées en Europe.

En réponse à l’article “ Des experts dénoncent la pollution due aux chaufferies bois “ - paru dans Le Monde, daté du samedi 29 décembre 2007 - et aux divers commentaires qui suivirent sa parution, le CLER (avec Solagro et l’ITEBE)* et le CIBE** ont tenu à rappeler que la filière bois est engagée dans un cercle vertueux qui commence à porter ses fruits.

Le concept de « bioréacteur », qui repose sur les principes du confinement et du contrôle, pourrait représenter une alternative aux « centres de stockage »… à conditions d’en maîtriser les paramètres opératoires.

Les digestats sont les produits de digestion anaérobie (méthanisation). Leur épandage sur sols agricoles présente un grand
nombre d’avantages liés à la spécificité de la réaction de méthanisation (conditions anaérobies, milieu réducteur, température.).
Cette étude explore la qualité agronomique de ces produits, qui s’évalue par des critères d’efficacité (caractéristiques physiques, biologiques des sols, effet fertilisants) et d’innocuité (E.T.M., composés organiques, agents microbiologiques).

L’objectif de ce guide est d’aider toute entreprise du secteur dans la réalisation de bilans des émissions de gaz à effet de serre (GES) de leur organisation. Il a été établi à partir de retours d’expériences, de nombreux échanges, et des dernières évolutions méthodologiques connues lors de ce projet.

Il insiste en particulier sur la nécessité de réaliser cet exercice de quantification et de mise en œuvre des leviers de réduction des émissions dans le cadre d’une réflexion globale et d’une implication des différents acteurs de la filière, de la fabrication des intrants pour l’agriculture jusqu’à la distribution aux consommateurs. Cette réflexion doit s’inscrire dans une logique « gagnant - gagnant » sur le long terme pour l’ensemble des acteurs.

Le bilan d'une année consacrée à imaginer, accompagner et promouvoir les transitions énergétique et agroécologique.

Comment valoriser les digestats de méthanisation ? Evaluation technique, agronomique, économique et environnementale de la valorisation des digestats de méthanisation par (i) épandage direct ou (ii) séparation de phase puis séchage ou compostage des fractions solides et traitement biologique ou filtration membranaire des fractions liquides.

Les partenaires du programme AgriClimateChange ont rassemblé 10 actions significatives pour lutter contre le changement climatique à l’échelle de l’exploitation agricole en 3 grandes catégories : mesures agronomiques, de suivi d’élevage ou bien des mesures sur la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. Chaque mesure fait l’objet d’une description de son intérêt énergétique et climatique, indique les systèmes agricoles concernés, les coûts de mise en œuvre, les co-bénéfices environnementaux associés, les possibilités de mise en œuvre pour la PAC 2014-2020 et enfin la faisabilité technique pour les agriculteurs.

Les utilisations énergétiques de la biomasse sont régulièrement présentées comme concurrentes d’autres usages, ce qui est exact mais réducteur. La notion de « hiérarchisation des usages », ou de
cascading, découle du caractère destructif et irréversible de l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie.
Produire de l’énergie passe par la rupture des liaisons entre les éléments carbone et hydrogène contenus dans la biomasse. Il s’agit donc d’un usage final, qui doit logiquement intervenir après des usages premiers que sont les fonctions d’alimentation (pour les
denrées agricoles) et de matériaux (pour le bois).

Combien coûte la méthanisation agricole, quelles sont les conditions de la rentabilité ?
Pour répondre à ces questions simples en apparence, il faut comprendre comment se construit le « modèle d’entreprise », c’est-à-dire décrire l’organisation de la méthanisation agricole, ses finalités et ses moyens, et la manière dont se créée la valeur ajoutée.

Ce document rassemble l’ensemble des résultats énergie et gaz à effet de serre (GES) du réseau de 120 fermes situées en Allemagne, Italie, Espagne et France, et suivies pendant 3 ans par les partenaires du programme AgriClimateChange. Le manuel présente de manière progressive : les principes généraux de l’outil d’évaluation ACCT, les résultats énergie-GES par systèmes de productions, les principales mesures pour réduire l’énergie et les GES sur les fermes. Enfin 9 études de cas spécifiques sont détaillées, correspondant à des systèmes de productions contrastés.

Ce document, ici dans sa version anglaise, rassemble l’ensemble des résultats énergie et gaz à effet de serre (GES) du réseau de 120 fermes situées en Allemagne, Italie, Espagne et France, et suivies pendant 3 ans par les partenaires du programme AgriClimateChange. Le manuel présente de manière progressive : les principes généraux de l’outil d’évaluation ACCT, les résultats énergie-GES par systèmes de productions, les principales mesures pour réduire l’énergie et les GES sur les fermes. Enfin 9 études de cas spécifiques sont détaillées, correspondant à des systèmes de productions contrastés.

Rédigé dans le cadre d'un contrat pour la Région Midi-Pyrénées, ce guide vise à faciliter le "passage à l'acte" des porteurs de projets de méthanisation potentiels.

Cultiver des légumineuses (pois, féveroles, soja, lentilles, haricots…) présente à la fois des intérêts environnementaux (lutte contre le changement climatique) et sanitaires (au travers de la nutrition). Cette expertise fait le point sur les filières de légumineuses produites en France, dans le but d’identifier les initiatives territoriales de production-consommation de légumineuses pour notre alimentation, et analyse les freins à lever et les leviers à mobiliser pour en permettre le développement en France. Cette étude a été soutenue par l'ADEME et les ministères MAAF et MEDDE.

Cet article synthétise une étude réalisée dans le cadre d'une commande de l'INRA sur la possibilité de simplifier l'indicateur de fréquence de traitement afin d'en démocratiser l'usage.

Afin de préciser les leviers d'action nécessaires pour atteindre l'objectif du Grenelle de l'Environnement de 30 % d'exploitations agricoles à faible dépendance énergétique en 2013, l'ADEME a commandé la réalisation d'une étude sur l'utilisation rationnelle de l'énergie dans les séchoirs agricoles à grains, graines et fourrages.

Ce procédé est réalisé dans les exploitations agricoles et dans les organismes de collecte et de stockage des céréales ou fourrages. L'étude comporte deux parties qui ont été menées en parallèle : l'étude du séchage des grains et graines d'une part, conduite par Services Coop de France, Coop de France Métiers du grain, et ARVALIS-Institut du végétal, et l'étude du séchage des fourrages part, conduite par Solagro.

Cette publication a été co-éditée avec l’Agence de l’Eau Adour-Garonne afin de dresser un état des lieux et de l’art sur la digestion anaérobie des boues urbaines afin de fournir aux collectivités maîtres d’ouvrage confrontées au difficile problème de traitement de leurs boues une information leur permettant d’ouvrir plus largement le choix des filières qu’elles peuvent mettre en oeuvre dans un meilleur respect de l’environnement.

Ce poster, réalisé dans le cadre d'un contrat pour le Centre commun de recherche de la Commission européenne, présente la contribution des IAE à la lutte biologique.

Ce poster synthétique, réalisé dans le cadre d'un contrat pour le Centre commun de recherche de la Commission européenne, présente quelques rappels concernant les infrastructures agro-écologiques.

Ce poster, réalisé dans le cadre d'un contrat pour le Centre commun de recherche de la Commission européenne, présente de façon synthétique les principaux services rendus par la biodiversité.

Haies, bandes enherbées, jachères, prairies extensives… sont des habitats semi-naturels essentiels pour l’environnement. Appelés
« infrastructures agro-écologiques » (IAE), ces milieux sont une véritable source de vitalité pour une agriculture durable. Associées à des rotations longues et à des assolements diversifiés, les infrastructures agro-écologiques permettent de s’affranchir, en partie ou totalement, des pesticides.

Cette brochure produite dans le cadre d'un contrat pour le Centre commun de recherches de la Commission européenne présente les grands principes qui sous-tendent le concept de "système agricole à faible niveau d'intrant".

Ce poster édité en 2007 dans le cadre d'un contrat pour le Centre Commun de recherche de la Commission européenne rappelle les principaux bénéfices de la biodiversité.

La méthanisation « rurale » est en plein essor en France : 150 installations sont en fonctionnement et plusieurs centaines de projets sont à l’étude. Cette filière est porteuse de nombreux espoirs, tant pour le monde agricole que pour celui de l’énergie. Elle suscite également de nombreuses interrogations, parfois des oppositions.
Comme toute technologie, elle doit trouver sa place dans son contexte, et il faudra apprendre à l’utiliser à bon escient.
La question centrale est de savoir quelle agriculture l'on veut pour définir de quelle méthanisation l'on a besoin.
Pour Solagro, la méthanisation n’est pas seulement un moyen de produire de l’énergie : elle est également un outil agronomique qu’il convient de savoir utiliser correctement pour en tirer tous les bénéfices potentiels.

Ce guide pratique s'adresse aux personnes intéressées par des projets d'une puissance électrique inférieure à 500kWe.

Ce guide pratique synthétique s'adresse aux personnes intéressées par des projets d'une puissance électrique inférieure à 500kWe.

Cet article de 2002 fait le point sur les différentes stratégies qui permettent d’assurer le retour au sol des matières organiques tout en
maîtrisant les risques sur l’environnement et la santé.

La recherche documentaire présentée ici s’appuie sur plus de 300 articles traitant du devenir des micropolluants (germes pathogènes, métaux, micro-polluants organiques) au cours de la digestion anaérobie. Différents mécanismes biologiques et chimiques permettent l’élimination des composés organiques, tandis que certains Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques et les métaux lourds sont fixés dans la biomasse solide, atténuant les risques de contamination des eaux. La digestion thermophile est un
procédé hygiénisant du point de vue des germes pathogènes, à la différence des procédés mésophiles.
Ceux-ci offrent cependant une fiabilité importante par rapport aux procédés complémentaires ou concurrents, et leur emploi reste donc pertinent.

La revue pollution atmosphérique a réalisé un dossier complet sur CLIMAGRI®. Cet outil créé par Solagro pour l'ADEME permet de construire des stratégies territoriales d'atténuation des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre d'origine agricole sur les territoires.