Nos travaux et productions

Etude de potentiel et d’opportunités pour le développement de la méthanisation dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales

Gestionnaire de réseaux de transport de gaz dans le Sud-Ouest, le gazier TEREGA (ex.TIGF) nous a confié l’analyse du potentiel développement de le méthanisation dans deux départements de l’Occitanie (l’Aude et les Pyrénées Orientales) ainsi qu'une analyse prospective sur le développement du biométhane carburant.

Contexte

Cette étude est une contribution à la feuille de route REPOS de la région Occitanie, feuille de route qui prévoit que les besoins en « gaz » en 2050 sont identiques à ceux d’aujourd’hui (20 TWh), à la différence qu'ils seront majoritairement des gaz d'origine renouvelable. Le gaz est d'ailleurs le seul secteur qui conserve son niveau de consommation. Cela tient pour l’essentiel à la montée en puissance du biométhane, notamment dans les transports, en substitution des carburants fossiles.

Objectifs

Pour TEREGA, le gaz peut faire "le lien entre le modèle historique, reposant en grande partie sur une production centralisée et essentiellement fossile, et le modèle du futur, à empreinte carbone nulle grâce à un mix énergétique diversifié, à dominante renouvelable, provenant de sources plus délocalisées". Restait à localiser les "gisements" de gaz proches aujourd'hui du réseau...

Déroulement

Les étapes de la mission :
• Une évaluation des gisements accessibles à la méthanisation sur le territoire d’étude
• Une cartographie des réseaux gaziers
• Un croisement « qualitatif » et quantitatif de ces zonages, pour identifier les zones les plus favorables aux projets, avec injection de biométhane dans le réseau.

Résultats

Les zones les plus favorables au développement de la méthanisation se situent autour de Carcassonne, Fanjeaux, Lavalette, Castelnaudary.
Le développement est plus contraint dans les Pyrénées Orientales. Les ressources agricoles sont diffuses et les effluents agroalimentaires
sont déjà « mobilisés ».
Enfin, pour le biométhane carburant, quelques calculs à grands traits en situe l’intérêt. Si les plus gros transporteurs de personnes et de marchandises de l’Aude et des Pyrénées orientales, passaient du
gasoil au Bio-GNV, leurs émissions de CO2 seraient réduites de 150 000 tonnes/an, il n’y aurait plus d’émissions de particules fines et de COV.
De même, si le secteur routier transfrontalier (5,2 millions de camions en
2002) pouvait rouler au BioGNV, cela réduirait de 450 000 tonnes de CO2 par an les émissions du département des Pyrénées orientales.

 

Pour : TEREGA
Date : 2017
Domaines : Méthanisation / Gaz renouvelables
Métiers : Ingénierie conseil / Recherche prospective

Télécharger au format PDF

Carte

Illustration