BioNutriNet : Étude sur l'impact des régimes alimentaires bio sur la santé et l'environnement
Cette étude est un volet spécifique de l'étude Nutrinet-Santé, pilotée par l’INRA, avec de nombreux partenaires. Elle a permis de mettre en corrélation le niveau de bio dans l'alimentation avec différents indicateurs de durabilité. Solagro a évalué les impacts environnementaux des régimes alimentaires issus de l'agriculture bio vs conventionnelle.
Contexte
Cette étude vient alimenter le débat public sur les enjeux de la transition agricole et alimentaire. Elle apporte des arguments objectifs quant à l'impact d'un régime bio sur la santé publique et l'environnement, notamment en ce qui concerne l'artificialisation des sols, et la lutte contre le changement climatique.
Objectifs
L'objectif était de caractériser les relations entre le mode de production des produits alimentaires consommés (AB et agriculture conventionnelle), la santé des consommateurs (état nutritionnel, exposition toxicologique et risque ou protection vis-à-vis des maladies chroniques) et d'évaluer l'impact environnemental des modes de consommations alimentaires.
Déroulement
Solagro a évalué les impacts environnementaux des régimes alimentaires bio vs conventionnel selon 3 indicateurs:
- la consommation d’énergie,
- l’utilisation des terres,
- les émissions de gaz à effet de serre
Ces calculs ont été réalisés sur une cohorte de 29 000 consommateurs, pour une centaine de produits animaux et végétaux à la sortie de la ferme avec la base de données DIALECTE de Solagro (2000 exploitations dont 50 % en agriculture biologique). Les calculs d’impact ont été réalisés pour les 442 ingrédients composant les 264 aliments référencés dans BioNutriNet.
Quels sont les impacts d'un régime bio sur l'environnement ? from Solagro on Vimeo.
Résultats
Les résultats ont été synthétisés dans la brochure "Le revers de notre assiette". Plus les consommateurs mangent « bio », plus leur alimentation est végétale, plus ils préservent les ressources et le climat, et leur santé.
Les résultats confirment que l’alimentation des adeptes du bio nécessite moins d’espace (d’un quart) qu’une alimentation conventionnelle, qu’elle émet moins de gaz à effet de serre (d’un tiers), qu’elle mobilise moins d’énergie à la « ferme » (un tiers).
Les produits animaux constituent l’essentiel de notre empreinte surface et ils représentent 89 % des émissions de GES des consommateurs conventionnels.