Solagro a été chargé d'évaluer les nouveaux gisements de biomasse végétale fermentescible ainsi que leurs contraintes de mobilisation.

Contexte

France AgriMer a mis en œuvre depuis plus de 10 ans l’Observatoire National des Ressources en Biomasse (ONRB), outil de suivi de la biomasse en France qui donne une estimation de la quantité disponible de biomasse, que ce soit à usage agricole, agro-alimentaire, ou non-alimentaire, dans l’objectif d’anticiper d’éventuelles concurrences.
FranceAgriMer souhaitait étendre le périmètre de cet observatoire à l’ensemble des matières végétales potentiellement méthanisables, notamment des ressources peu ou pas recensées, par exemple, d’y ajouter les cultures intermédiaires, les prairies qui ne sont plus pâturées, les zones enherbées non traitées (ZNT), les déchets verts urbains.

Objectifs

L’objectif était de quantifier ces ressources en précisant leurs contraintes de mobilisation.
L’enjeu pour FranceAgriMer était de disposer de données fiables et pertinentes permettant d’objectiver l’impact de la disponibilité des ressources méthanisables en France sur le développement de la filière de méthanisation. Ciblé sur la France métropolitaine, cette étude visait à également déterminer les facteurs qui influent la mobilisation effective de ces ressources végétales pour la méthanisation.

La mission avait pour objectifs de :
- Détailler les conditions de mobilisation de ces ressources
- Quantifier les ressources produites actuellement
- Quantifier les ressources maximales, raisonnablement mobilisables pour la filière méthanisation
- Quantifier les ressources mobilisées par les unités de méthanisation en fonctionnement

Déroulement

La mission s'est organisée autour de 4 étapes :

- Etape 1 : Identification des ressources à étudier
- Etape 2 : Qualification des ressources
- Etape 3 : Quantification des ressources
- Etape 4 : Formalisation des livrables

Chaque point méthodologique a été discuté et validé par un large comité de pilotage (COPIL) (ADEME, Arvalis, IDELE, AILE, INRAE, AGPB), qui s'est réuni à cinq reprises. Les conclusions de l'étude ont été présentées trois fois au sein de divers comités et groupes de travail chez France AgriMer.