Les cendres issues de la  combustion du bois possèdent des caractéristiques intéressantes pour être valorisées sur des sols agricoles ou forestiers mais peuvent également contenir des éléments indésirables. Cette étude a été traduite en fiches conseils opérationnelles pour améliorer la gestion et la valorisation des cendres.

Contexte

Les cendres issues de la  combustion du bois contiennent du calcium, du potassium, du magnésium, du phosphore et ont un pouvoir basique très intéressant (pH de l'ordre de 12 - 13). En revanche, elles peuvent également contenir des éléments indésirables (restes de pointes/clous et éléments traces métalliques notamment) qui ne doivent pas être présents en quantité trop importante pour permettre leur valorisation. La composition minéralogique ainsi que la présence d'indésirables est très variable selon les essences de bois, les types de sols sur lequel l'arbre a poussé et  le type de combustible brûlé (plaquettes forestières, palettes broyées...).
Les cendres peuvent ainsi être utilisées soit  pour améliorer les sols (stabilité de la structure, redressement du pH), soit  pour les fertiliser (par l'apport de potasse et de phosphore) . La valorisation agronomique (sur des sols agricoles ou forestiers) doit donc s'envisager au cas par cas.

Objectifs

Réunir dans un document technique mais pédagogique l'ensemble des connaissances récentes - scientifiques, réglementaires, organisationnelles - nécessaires à une bonne gestion et valorisation des cendres de chaufferies bois.

Déroulement

L'étude fait un point sur la réglementation, les analyses de cendre, les questions à se poser pour savoir si les cendres peuvent être épandues et dans quelles conditions, tant sur sols agricoles, qu'en forêt en fonction de leurs besoins, les modalités de stockage et d'épandage, le suivi post épandage. Des exemples de valorisation sur des chaufferies de diverses puissance illustrent les possibles.