Pour éviter l'arrachage ou l'abandon des derniers vergers traditionnels de haute-tige d'Europe, il faut former les agriculteurs à leur préservation, à la restauration des vergers abandonnés qui peuvent être régénérés, sans oublier la création de nouveaux vergers.

Contexte

En Europe, les vergers traditionnels ont perdu de 80 à 90 % de leurs surfaces en 50 ans, incapables de résister aux vergers intensifs de basse-tige et à la spécialisation de l'agriculture. Conséquences? Perte dramatique de biodiversité, contamination des fruits par des pesticides, appauvrissement des ressources génétiques (5 variétés de pommes contre plusieurs dizaines il y a encore 30 ans), disparition de paysages à forte valeur patrimoniale, disparition des savoirs en matière de fabrication de produits (boissons ou encore pâtisseries avec les fruits, fromages avec le lait des troupeaux qui pâturent dans certains vergers...

Objectifs

Programme européen Léonardo, ESTO a pour objectif de sensibiliser et de former les élus mais aussi et surtout les agriculteurs à la préservation et à la réhabilitation de ces espaces de grande valeur. Le canal choisi ? Les enseignants des écoles d'agriculture pour lesquels des supports de cours ont été créés pour améliorer les connaissances sur les vergers traditionnels et motiver leur préservation par les jeunes générations d'agriculteurs.

Déroulement

Plusieurs groupes thématiques transnationaux ont été dédiés à la création de supports de formation sur la gestion des prés-vergers sur les sujets suivants :
- La pomologie
- La gestion et l'entretien : taille des arbres et conduite des troupeaux
- La transformation et la commercialisation.
Il s'est terminé par un colloque organisé en Basse-Normandie les 30 septembre et 1 octobre 2014 au lycée agricole Le Robillard (En Normandie).