Sur la base d’un état des lieux de la production de déchets en Ile-de-France, Solagro a analysé le potentiel de mobilisation des déchets pour la méthanisation, et a analysé l'intérêt du développement de cette filière à l'échelle régionale.

Contexte

Début des années 2000, les déchets des collectivités d’Ile de France sont en grande majorité, traités dans des installations conformes à la réglementation.
Près de 3 millions de tonnes de déchets sont à l'époque encore enfouis en Installations de stockage de déchets sans traitement, dont près de 1 million de tonnes en provenance des collectivités.
Compte tenu de l’évolution possible des capacités de traitement et des besoins, se pose la question à moyen terme – à l’horizon 2010 / 2015 - de réaliser de nouvelles capacités de traitement, au-delà des installations déjà programmées, selon l’évolution de la production, du recyclage et la durée de vie des installations.

Objectifs

Déterminer, quantifier la production et les gisements "physiques" des déchets organiques des collectivités : biodéchets des ménages, boues d'épuration, déchets industriels banals, déchets verts, déchets organiques des entreprises et des activités agricoles, déchets de la restauration.
Déterminer les volumes mobilisables à moyen terme en fonction des capacités de traitement actuelles et futures, pour de la méthanisation.

Déroulement

L'étude a quantifié, sur la base des données disponibles et des ratios, les productions actuelles et les gisements mobilisables à court, moyen et long terme. Plusieurs options ont été posées :
- la filière type “déchets fermentescibles et compost”, repose sur une collecte séparative des biodéchets.
- la filière type “déchets résiduels” : la méthanisation permet de stabiliser en déchets ultimes la fraction fermentescible qui sera in fine stockée en centre de stockage des déchets ultimes (CSDU).