Suite au colloque organisé par le Réseau Action Climat et Solagro, le 3 mai dernier à Paris, les actes de la journée d'échanges sont accessibles en complément de notre publication.

Après avoir énoncé les multiples initiatives en France et à l'étranger, de production, transformation et commercialisation ainsi que ses bienfaits et après avoir expliqué en quoi leur développement était un enjeu de sécurité alimentaire mondial, cette journée a décrit les particularismes français et posé des jalons stratégiques pour les dépasser.

Citons comme propositions phares, l'intégration pleine et entière de l'enjeu « alimentation durable » dans les stratégies territoriales type « Territoires à énergie positive » et « Plan climat » ainsi que des campagnes de promotion auprès des consommateurs, pour en finir avec l'image de « protéine du pauvre » qu'ont les légumineuses.

Les participants ont tout autant insisté sur la nécessité absolue de soutenir l'existant, en particulier les « niches » dans lesquelles les légumes secs se développent aujourd'hui en France, à contre courant d'un système qui privilégie les grandes cultures, au-delà parfois d'un bon sens agronomique, écologique, qui a du mal à être reconnu.

Ce soutien peut passer par le soutien à des initiatives de labellisation, au développement des filières « farines », et d'une manière plus globale à la structuration et la sécurisation des filières.